Birth
Beverly, ce nom typiquement américain lui vient de sa mère, sa mère qui l'a porté dans son ventre pendant neuf mois, lui chuchotant des mots de haine. À sa naissance, aucunes manifestation de joie de sa part, ci ce n'est un soupir de soulagement. Soulagement de voir cette chose qui la déformait quitter son ventre, elle qui était une si grande mannequin. Heureusement pour le petit poupon qu'elle était, elle avait aussi un père, le mari de cette femme, un homme qui l'aimait plus que tout et ce depuis le début de la grossesse. C'est de cet homme qu'elle tient son nom de famille, Park. Alors qu'elle grandissait ça a toujours été lui qui s'occupait d'elle. Il la nourrissait, la dorlotait, lui racontait son histoire le soir, l'écoutait parler. Sa génitrice, parce que cette femme n'était pas la mère de Beverly, enfin pas à ses yeux d'enfant, n'était jamais présente. Les rares fois où elle l'était, elle lançait à peine un regard à sa fille, et si par chance elle le faisait, l'enfant ne se prenait que remarque désobligeante et sarcastiques. Cette situation, elle a duré jusqu'au huit ans de Berverly. Elle avait grandit sans sa maman, son père assumant les deux casquettes et elle, elle était fière que ce soit le cas. Sa génitrice n'était plus présente, ou quasi plus, toujours aux quatre coins du monde.
Ce qui devait arriver arriva. Son père fut trompé par la femme qui avait mit au monde leur fille et ça marqua la fin définitive de ce couple qui n'était pas fait pour marcher. Il avait trop longtemps que cela faisait souffrir le père de Beverly, mais il avait toujours refuser de quitter cette femme, pour sa fille, pour qu'elle aie sa mère. Mais certaines choses ne peuvent être pardonné et c'est pour ça qu'il demanda le divorce, quittant l'appartement qu'ils partageaient avec sa fille, emmenant Beverly loin de Séoul, pour Daegu.
Alone
Ce départ fut difficile à vivre pour Beverly. Elle n'avait jamais bouger de Séoul, toute sa vie - même si huit ans, ce n'est pas très long - elle l'avait vécue dans la capitale. Elle arrivait à Daegu avec juste son père, détruit par l'acte de sa mère qu'il aimait toujours, sans un amis. Pourtant, elle ne montra rien à son géniteur, elle était jeune mais elle savait qu'elle devait être forte. Alors elle s'enfonça dans son monde : un monde où les supers-héros existaient, un monde sans malheur, un monde sans solitude. Elle se passionnait pour les comics, alors qu'à l'école, elle s'éloignait de toutes les personnes qui cherchaient à l'approcher. Elle était trop timide, trop naïve, on se moquait d'elle parce qu'elle avait toujours la tête dans une BD, la tête dans un carnet de dessin où elle recopiait les costumes de super-héros, leurs gadgets...
Mais la solitude, Beverly la ressentait aussi chez elle. Pour lui offrir une vie confortable; son père travaillait beaucoup, n'était pas tout le temps présent, plus autant qu'avant en tout cas. Alors Beverly trompait le silence de leur petit appartement par la musique, par un travail acharnée, par son monde à elle. Et cette solitude, elle ne fit que s’intensifier avec les années.Elle n'arrivait pas à s'intégrer dans cette école, on la cataloguait comme intello à cause de son sérieux, de fille bizarre à cause de ses loisirs. Quand elle sauta une classe, ça n'arrangea rien, bien au contraire. Elle était une paria. Heureusement pour elle, à ses onze ans, son calvaire prit un nouveau tournant grâce à un nouveau déménagement. Son père était muté prêt de Busan, ils emménageaient dans la périphérie de la grande ville. Beverly ne savait pas si elle devait en être heureuse ou non, mais elle se fit une promesse, celle de ne pas revivre cette solitude écrasante, qui faisait ployé ses épaules, qui compressait sa poitrine et qui faisait pleurer ses yeux.
Hate
Il vivait depuis trois mois prêt de cette grande ville qu'était Busan et cette fois-ci, Beverly revivait. Malgré son année d'avance, ses loisirs, elle avait trouvé des amis, des personnes qui l'acceptait, des gens qui comprenait sa passion. Son père était plus souvent là, malgré quelques disparitions certains soirs. La jeune adolescente revivait. Elle souriait de nouveau, respirait librement. C'est à cette époque qu'elle s’intéressa réellement aux personnes possédants des dons. Elle n'y avait jamais fait vraiment attention, mais maintenant, elle les associait avec des super-héros, des gens qui avait le pouvoir d'aider. Et elle, elle priait pour être comme eux.
Mais ce n'était pas le cas, et si cela l'attrista énormément, elle se plongea corps et âme dans ses dessins de gadgets. Sa déception, même si elle n'avait que treize ans, lui avait permit de trouver ce qu'elle voulait faire. Elle voulait aider toutes ses personnes, les aider à maîtriser leurs dons. Mais cette période, ce fut celle où son père lui annonça qu'ils emménageaient ailleurs, avec une femme. Il était tombé amoureux, de cette femme célibataire, et ils avaient décidés de vivre ensemble. Elle avait un fils, et maintenant Beverly se retrouvait avec un petit frère. Si elle adora sa désormais belle-mère, elle eut plus de mal avec cet autre enfant. Mais finalement, au bout de quelques semaines à vivre ensemble, ils finirent par s'apprécier passant plus de temps ensemble.
Jusqu'à ce que ça dérape. Calypso avait un pouvoir, il était un technopathe. Il avait un don. Beverly avait prié, et avait malgré tout, été profondément attristée de se découvrir sans rien. C'était trop pour elle, et viscéralement, elle se mit à détester son demi-frère. Elle se foutait de la relation de famille, si elle était adorable avec leurs parents, avec lui, elle était horrible. Toutes les crasses possibles, elle les lui faisaient. Voler ses devoirs la veille de la date de rendu alors qu'il avait bosser comme un dingue dessus ? C'était un de ses passe-temps favoris. L'accuser de tout et de rien auprès des parents aussi. L'insulter, le haïr... Elle était horrible avec lui, par jalousie, par envie de ce qu'il avait, qu'elle voulait si désespérément. Elle ne pouvait pas poser les yeux sur Calypso sans avoir envie de le frapper, ce qu'elle faisait certaines fois.
Pourtant, un jour où elle avait été infecte avec lui, pour la énième fois, alors qu'il était dans le jardin, son demi-frère se mit à lui hurler dessus. La jeune adolescente de quinze ans ne put rien dire, juste écouter. Écouter un membre de sa famille lui hurler sa douleur au visage. Lui crier son désespoir dans les oreilles. C'est là qu'elle comprit que sa jalousie avait été sans fondements. Qu'elle avait fait du mal, du mal à Calypso qui souffrait déjà chaque jour à l'école, parce qu'on s'en prenait à lui. Elle était restée planté là, face à lui, l'écoutant, hébétée et choquée. Même quand il partit, en pleurs, elle resta debout les bras ballants.
La haine était partie comme elle était venue, en détruisant tout sur son passage.
Forgive and Rebirth
À partir de ce moment, Beverly a été profondément touchée par son demi-frère et elle a décidé de faire tout son possible pour l'aider au mieux. D'abord en le protégeant à l'école, en envoyant paître tout ceux qui osait l'approcher. Ensuite en son montrant plus tendre à son encontre. Mais il y avait cette honte, cette honte qui l'a mangeait, celle doit avoir été si horrible par jalousie. Alors secrètement, pour essayer de se faire pardonner, elle travaillait sur son "grand projet secret".Ca lui prit du temps, et son père fut mis dans la confidence, mais elle y arriva. Elle n'avait même pensé qu'à ça pendant plus de six mois. C'est le jour de l'anniversaire de calypso qu'elle lui offrit sa création, une "invention" sensée l'aider avec son pouvoir. Échec cuisant, mais au moins, l'inimité qui existait entre eux était définitivement disparue.
Ils se rapprochèrent au point de devenir plus qu'un demi-frère et une demie sœur. Ils étaient une famille, le meilleur ami de l'autre. Ils étaient toujours ensemble et ce n'était plus pour déplaire à la plus âgée. Elle l'aidait du mieux qu'elle pouvait avec son don, créant des gadgets qui pourraient l'aider et s'il marchait rarement, elle s'en fichait, tant l'amusement était présent. Mais elle voulait aider toutes ses personnes comme Calypso, c'était son rêve le plus cher. Aider ses personnes qui parfois souffraient de leurs dons, aider ceux qui s'en servaient avec plaisir... C'est pour ça que son diplôme en poche, elle partit de la demeure familiale pour se diriger vers Busan. Ce n'était pas si loin, mais c'était la première fois qu'elle vivrait seule, et cela l'inquiétait. Mais Busan était la seule université à offrir le cursus qu'elle souhaitait avec le niveau qu'elle visait. Alors, elle allait se débrouille et assurer.
Illusion and Love
Beverly s'était rapidement adaptée à la vie sur Busan. Elle avait son appartement, qu'elle payait en grande partie seule, et même s'il n'était pas très grand, elle s'y sentait bien. Elle avait des cours intéressants, qui l'a faisait chaque jour avancer dans son objectif. Pourtant tout son train-train fut bouleversé du jour au lendemain, en un coup de vent. Elle rentrait du travail quand elle avait été prise dans une illusion. Aujourd'hui, elle ne se souvient plus très bien comment ça s'est déroulé, mais elle sait clairement que c'est cela qui l'a mené à Delta. Ce garçon qui aussitôt toucha son cœur, sans qu'elle ne comprenne comment. Elle l'avait prit sous son aile, le ramenant chez elle. Ils avaient parlés, lui lui expliquant son histoire, elle lui proposant de vivre ici autant qu'il en avait besoin. Il faisait les frais du cadeau qu'était son don, et maintenant, elle n'arrivait plus à accepter les gens qui faisaient subir ça, pas après avoir été une de ses personnes, pas après avoir vu quelqu'un en souffrir horriblement.
La vie avait continué avec Detla, ce dernier se mêlant à son quotidien. Ils étaient devenus proches, complémentaires dans certains cas, opposés dans d'autres. C'était un bonheur pour Beverly de partager son quotidien, et sa maison avec ce dernier, si adorable. Pour son plus grand bonheur, son frère vint habiter avec eux, dans l'appartement en dessous - même si il squattait plus souvent chez sa sœur qu'autre chose.
La vie n'aurait pas put être plus belle pour Beverly, et elle comptait bien en profiter.